Les diasporas grecques du viiième siècle à la fin du iiième siècle avant J. C.



Yüklə 173,64 Kb.
səhifə12/12
tarix19.07.2018
ölçüsü173,64 Kb.
#56543
1   ...   4   5   6   7   8   9   10   11   12

C) Les activités des grecs
Dans cette région c'est essentiellement l'agriculture, pratiquée dans le campagnes, les chôrai, que les cités se sont aménagées soit immédiatement, soit une ou deux générations après la fondation.

Dans ces chôrai, on a une viticulture, en Crimée par exemple, à Chersonèse, et on a également de la céréaliculture.

Le commerce ne serait qu'une activité secondaire, ce qui est encore un argument contre le statut d'emporion. Il ne serait pas dans cette zone la cause de la colonisation mais plutôt la conséquence : ils produisent via l'agriculture et ne pensent qu’après à exporter.

Pour Alexandra Wasowicz, se sont les Grecs qui ont développé cette région et ont fait venir sur ces côtes une partie des peuples scyhtes, les Scythes nomades. Il y aurait donc une volonté de sédentarisation initiée par les Grecs.

Quand au commerce, il s'opère d'un côté avec les peuples de la Mer Noire, avec les Scythes en particulier : preuve en sont les amphores grecques retrouvées dans les localités scythes.

De l'autre côté, le commerce s'oriente vers les îles de la mer Égée et les cités d'Asie mineure (Lesbos, Chios).

Les Grecs cherchent chez les peuples locaux à s'approvisionner en métal/bois. Mais des régions comme celles du Caucase intéressent particulièrement les Grecs pour l'or (mythe de la toison d'or).

A l'époque archaïque qui nous concerne, les colons installés en mer noire n'exportaient pas de céréale vers les cités grecques : ce n'est qu'à l'époque classique que des cités comme Athènes ont cherché résolument du côté de la mer noire un approvisionnement régulier en céréale.


D) Les rapports entre Grecs et peuples de la mer noire.
1/ Les Thraces
Ils constituent un peuple générique parmi les plus grands selon Hérodote.

Ils seraient plutôt hostiles à l'implantation de Grecs dans leur région.

Cependant, on note des contacts étroits et commerciaux entre Thraces et Grecs archaïques.

En fait, on a une image ambivalente des Thraces, jamais considérés par les Grecs comme des Hellène mais jamais non plus comme des Barbares.

Cette bonne image provient en partie de la mythologie : c'est de ces Thraces qu'est issu l'une des figures les plus importantes de l'art ou de la poésie lyrique grecque, à savoir Orphée, qui est le fils d'un roi Thrace et d'une muse, Calliope.

D'où une valorisation de la culture non pas de tous les Thraces, mais en tout cas de l'élite des Thraces.

En même temps, on a une image dépréciative des Thraces, utilisés par les cités Grecques comme des soldats ou comme des esclaves.

2/ Les Colchidiens
Pas mal d'études sont menées sur le littoral oriental de la mer noire. Cette Colchide correspond à une partie de la Géorgie occidentale.

Les Colchidiens étaient dénommés Aia ou Aia-colchide par les archaïques. Ils sont ensuite appelés seulement les Colchides.

Cette zone a été peuplée par des peuples agricoles : d'où le nom de Géorgie.
Cette zone a été difficile d'accès pour les Grecs pour des raisons politiques et culturelles : il y a dans ces régions des États qui sont parfaitement constitués autour de rois avec « un niveau élevé de structuration politique », pour citer Mikeladze et Lorskipanidze. Ils disent aussi qu'il y a « une unité culturelle, économique et politique », « un haut niveau de culture artistique de la population de la Colchide ».

C'est un excellent exemple de zone qui a pu effrayer les Grecs, qui n'avaient pas l'argument d'apporter une culture, les peuples ayant déjà une superbe culture.

Cela explique les difficultés rencontrées par les Grecs pour s'implanter dans une région bien organisée.
Il est vrai que les quelques établissements grecs de cette zone comme Phasis ou Dioscurias n'ont pas modifié du tout les structures ni politiques, ni sociales, ni économiques de la Colchide, qui est restée imperméable à la présence sporadique des Grecs.

Les deux cites indiqués ne sont pas les seules mais on est parfaitement ignorant de la localisation de ceux-ci et d'autres comme Simagré, qui serait à l'embouchure du Phasis. Si ces Grecs se sont très peu implantés, c'est qu'ils ont commercé avec les populations locales.


3/ Les Scythes
On a dit qu'il y avait deux type de Scythes, les sédentaires, qui seraient les premiers, et les nomades, dont certains se sédentarisent la fin de l'époque archaïque.

Pour l'art, il savent travailler l'or et Hérodote a très bien décrit ce fonctionnement.

Cependant, ils sont connus des Grecs, à Athènes, non pas pour leur production artistique mais pour leur discipline : les Athéniens utilisaient les Scythes comme « policiers », comme tireur à l'arc.
Selon Strabon qui décrit les Scythes dans ses livres VII et XI, les nomades auraient fourni des esclaves aux Grecs.

Cette idée est contestée, par un ouvrage de Belin de Ballu : les témoignages relatifs à un trafic d'esclave entre scythes et grecs ne remonteraient pas dans la région d'Olbia avant la fin du IVe.

En tout cas il est sûr que l'esclavage a existé et qu'il a joué un rôle dans l'économie des habitants des steppes. Historiquement, il est difficile de dire quand a commencé l'esclavage.

Ces Scythes sont organisés en petits royaumes dispersés mais à la fin de l'époque archaïque prennent naissance de grands royaumes bien mieux organisés : les Grecs prendront l'habitude de négocier avec les rois locaux les plus puissant.

On verra par exemple à Athènes des décrets honorifiques en l'honneur de certains rois du Pont
4/ Peut-on parler d'une hellénisation ?
Hérodote, II, 76, mentionne une mésaventure tragique qui a lieu au VIe siècle, celle d'un certain Anacharsis, fils d'un prince Scythe et d'une femme grecque. Il a voyagé et notamment à Athènes a l'époque de Solon et on dit même qu'il a discuté de politique avec ce dernier.

Anacharsis est parfaitement ouvert à la culture et à la religion grecque : on l'a rangé parmi les Sept Sages de la Grèce, alors qu'il était le fils d'un prince Scythe.

Mais ce philhellénisme lui a coûté la vie. En effet, il a été assassiné par son propre frère, qui ne supportait pas de voir un membre de la famille princière scythe s'intéresser de si près aux valeurs Grecques.
Il mentionne un deuxième cas, IV, 78-80, celui de Skylès, un roi scythe. Cet épisode est plus tardif, situé au Ve siècle, mais révélateur des problématiques qui se sont posées à la fin de l'époque archaïque. Il était le fils du roi scythe Ariapeithès, et d'une femme grecque, de la colonie d'Histria.

Lorsque son père meurt, il prend le pouvoir et affiche des opinions grecques, introduisant le culte de Bacchus, tournant le dos aux traditions scythes.

Cela provoque la colère de sa population : Skylès doit fuir son propre royaume et se réfugie chez les Thraces, où il est finalement mis à mort vers 450.
On a avec ces exemples la preuve que aussi, bien Scythes que Thraces ne voulaient pas, au VIe et Ve siècle, abandonner leurs propres cultures pour accepter des valeurs Grecques. C'est ce que rapporte Hérodote.
Alexandra Wasowicz, « Les indices de la civilisation et de l'hellénisation des côtes de la mer noire dans l'Antiquité », Dialogue d'Histoire Ancienne, 1980. Elle écrit et estime sans aucune réserve que les Grecs sont venus civiliser les régions de la mer noire. Les colonies grecques auraient agit « en tant que facteur d'accélération du développement de la civilisation ».

La présence des Grecs a induit un peuplement de régions désertes, donc pour elle il y a une civilisation qui se met en place dans ces régions.

L'habitat retrouvé correspond à un habitat grec : constructions en briques sur un lit de pierre, aménagement d'un centre urbain et aménagement autour de cette asty d'une chôra.

Elle prend en compte aussi le développement des cultes typiquement grecs, puisque dans la région d'Olbia, au sud, de l'autre coté du liman (ou de l'estuaire) du Dniepr, on a des sanctuaires consacrés à Achille.

Il y a aussi dès le VIe siècle l'apparition de pré-monnaies puis de monnaies dans la région d'Olbia et en Thrace, avec pour les pré-monnaies des formes extrêmement diverses : des points de flèches qui font office de monnaies.

Autre élément de civilisation, la consommation du vin et de poisson.

Enfin, l'introduction de jeux grecs comme les osselets, occupation traditionnelle des grecs, retrouvés en Crimée, à Chersonèse de Crimée.

Il y a aussi la présence de tombe princières thraces ou scythes tout près de colonies grecques, avec inhumations de chevaux, comme on en trouve chez les Grecs. Exemple à Histria, du côté Thrace, ou bien au niveau du Bosphore Cimmérien, du coté de de Panticapée.


Mais Wasowicz reconnaît elle même que ces éléments ne sont pas à eux seuls déterminants.

Par exemple, le fait qu'on ait retrouvé des jarres à vin (Pythoi) dans telle ou telle région scythe ne signifie pas que tous les Scythes aient consommé du vin. Cela peut signifier que des Grecs ont séjourné dans ces royaumes scythes et que durant leur séjour ils consommaient leur propre vin.

En outre, est-ce que le fait d'avoir trouvé des tombes indigènes tout près des colonies grecques autorise à dire qu'il y avait des relations extrêmement étroites entre ces populations ?

Boardman va dans ce sens et cite le cas d'une tombe du tout début de l'époque classique, retrouvée entre Olbia et Bérézan. Cette tombe serait de culture mixte, à savoir une architecture scythe avec un tumulus et une chambre mortuaire en bois sous le tumulus, un mobilier mixte avec des armes scythes et des vases grecs, si bien qu'il est difficile, dit Bordman, de dire si cette tombe était grecque ou Scythe ou si elle n'était pas plutôt helléno-schyte.


Ce qu'on retient, c'est que selon qu'on soit un chercheur roumain, russe, géorgien, français ou italien, on aura tendance à mettre l'accent sur le côté hellène ou sur le scythe/thrace.

Au delà de cette question difficile de l'hellénisation des régions, on note encore une fois la présence des Perses sur les côtes méridionales de la Mer Noire entre 530 et 480.


IV) Étude de cas : Olbia du Pont
Pour les sources, toujours Hérodote qui a visiblement visité le coin.

Pour les études modernes :

Belin de Ballu, Olbia, cité antique du nord de la mer Noire, 1972.

Aleksandra Wasowicz, Olbia pontique et son territoire, Belles-Lettres.

Cristel Müller, D'Olbia à Tanaïs - Territoires et réseaux d'échanges dans la mer Noire septentrionale aux époques classique et hellénistique, Bordeaux, 2010.

Dossier de l'archéologie, n°188, 1993.


A) La zone concernée
Il s'agit de la zone du liman, à la fois du Boug et du Dniepr, qui forme le même estuaire se prolongeant vers l'ouest, au-delà d'Olbia, au niveau de Bérézan.

Olbia se trouve sur la rive droite de l'estuaire du Boug, sur une étroite bande côtière, que les Scythes auraient accordé volontiers aux grecs.


B) Fondation
Olbia s’appelle parfois Olbiopolis et ses habitans sont Olbiopolitains. Plus souvent on trouve le nom de Borysthène, sans que l'on sache si ce terme désigne la localité ou toute la région.

Olbia est un adjectif grec qui veut dire heureux, prospère, riche. Cependant, ce nom n'est sans doute pas grec mais indigène. En langue indigène, il signifierait « Le Site ».


Comment se déroule la fondation ?

Elle est fondée au VIe siècle, sans doute vers 550, peut-être plus tôt , certains parlant de 575, d'autres remontant jusqu'au tout début du VIe siècle, vers 590/600.

On distingue 2 étapes chronologiques dans la fondation.

Pendant la première moitié du VIe siècle, on a des traces d'un habitat grec isolé...

Au contraire, dans la seconde moitié, on assiste un aménagement de la ville avec un plan régulier qui se met en place à la fin du VIe, plan qui réserve un espace à l'agora, et un téménos.

Dans cette enceinte sacrée, on rendait un culte à Apollon Delphinios et un culte d'Athéna. Le culte d'Athéna est plus pratiqué, avec d'autant plus d'ardeur à partir de 450 qu'on se met à commercer avec les Athéniens.


La présence de ces deux espaces, politiques et marchands d'un côté, religieux de l'autre, fait d'Olbia après 550 une véritable cité, même si on certains contestent cette idée.

La cité couvre environ 50 hectares ce qui est relativement grand.

Elle ne possède pas de remparts, en tout cas pas avant l'époque classique. Cela veut-il dire qu'il n'y avait pas de populations alentour dont il faut se protéger ? En fait, la ville était protégée naturellement par des ravins, un de chaque côté. On a même à l'époque archaïque creusé un petit fossé pour dissuader certaines populations d'entrer dans la ville.
Il y a deux niveaux essentiels : la ville haute et basse, avec entre les deux un dénivelé aménagé en terrasses de cultures.

L'urbanisme ne se développe que beaucoup plus tard, vers l'époque classique (475). Les constructions sont en pierres, locales et importés et on utilise beaucoup d'argile car on manque de bois.


Une particularité, on a trouvé beaucoup de maison avec des caves et des sous-sol. La première explication a été d'ordre climatique : on dit que les colons Grecs ne sont pas habitués au climat de la mer Noire, extrêmement rude l'hiver et très chaud l'été. Donc on a pris l'habitude de creuser des caves de façon à stocker à température modéré les biens, voire à s'y réfugier en cas de température extrême. Ces construction enterrées ou semi-entrerrés sont appelés en anglais des « dugouts ».

Ces constructions sont elles indigènes ou grecques ?

On pense aujourd'hui que ce sont des Grecs qui les ont édifiés, sans doute inspiré par les Scythes, mais ce ne sont définitivement pas des maisons construites ou habitée par des populations locales. On a en effet retrouvé en Grande-Grèce, à Métaponte, dans une colonie fondée par Krisa (Grèce centrale), ce même genre d'habitations.

Un autre argument apporté par les archéologues est qu'on a mis au jour une majorité d'objet grecs et non pas indigènes, aussi bien à Bérézan qu'à Olbia. Or, la présence d'objets religieux est plus fiable que les objets de vie quotidienne, puisqu'ils sont liés à des cultes.

Enfin, pour la construction même de ces maisons, on s’est servi d'étalons typiquement grecs, comme par exemple le pied samien (35 cm).
C) Activité
C'est une cité riche en raison de sa chôra, qui est très peuplée : on a dénombré pour le VIe sicle 107 établissements agricoles autours d'Olbia. Cette richesse agricole perdure jusqu'au IVe siècle, où elle commence à décliner.

Cette chôra s'étend à l'ouest jusqu'au niveau de Bérézan et au nord jusqu'à elle remonte jusqu'à Nikolaiev, à une trentaine de kilomètres d'Olbia. Du côté oriental, les Olbiopolitains ont traversé le Boug pour aller quasiment jusqu'au Dniepr, à une cinquaintaine de kilomètres.


Autre activité, le commerce du sel et une activité industrielle et artisanale avec des traces d'ateliers de forgeron.

A signaler, la fabrication de miroirs en bronze à manche, dont les manches sont extrêmement travaillés. Ce genre de miroir très précieux est crée par des artisans grecs pour une population indigène, scythes. Ce qui peut amener à cette conclusion est qu'on a retrouvé ces miroirs tout autour de la mer Noire, aussi bien en Hongrie qu'à l'est, et que ceux-ci étaient absent des colonies grecques des côtes de la mer Noire, sauf à Olbia. Conclusion : on produit ces miroirs à Olbia mais leur destination étaient d'être exporté vers les royaumes scythes. Cet argument est toutefois discuté.


Les échanges commerciaux d'Olbia avec les Grecs se font avec Rhodes, Milet, et des comptoirs comme Naucratis.

De nombreux vases attiques à figure noire, qui datent du milieu du VIe siècle, dès la fondation d'Olbia.

Enfin, le commerce d'Olbia est tourné vers les populations scythes et il semble dans ce cas que les Grecs aient utilisé de réseaux commerciaux déjà mis en place par les rois ou les tribus scythes.

La monnaie d'Olbia commence à circuler dès la fondation de la cité, au départ des monnaies de cuivre en forme de dauphin.

Olbia connaît son apogée au Ve/IV, puis périclite à l'époque hellénistique à cause d'incursions de tribus indigènes, qui se révèlent hostiles aux Grecs.

Ainsi, au premier sicèle, on a des invasions de Gètes, peuple Thrace qui se situe sur la côte ouest de la mer noire, qui progresse vers l'est, vers Olbia.

Ce déclin est temporaire et Olbia retrouve une prospérité après époque hellénistique.
D) La population
On s'est demandé qui vivait à Olbia : Grecs seulement ? Grecs avec des populations locales, comme le suggère Belin de Ballu.

L'étude des nécropoles et des tombes peut nous renseigner.

On a mis à jour un mobilier funéraire scythe à Olbia même, dans lesquels on trouve épée et pointes de flèche.

On a retrouvé également des corps en position qui ne correspondent pas aux pratiques grecques : orientés au NE systématiquement, accroupis et non pas allongés : il s'agit d'une tradition scythe voire pré-scythe.

Autre élément, présence de fards, qui appartenait à un rituel scythe : on maquillait le visage de certains défunts.

Cependant, ces critères sont tous discutables : la présence de barbares à Olbia et à Bérézan a été très longtemps surestimés par les spécialistes de l'histoire scythe.

Tout d'abord, ceux-ci s'appuyaient sur les constructions enterrés ou semi-enterrées, dont on a dit qu'elles étaient finalement vraisemblablement grecques.

En outre, les tombes retrouvés avec des armes ne disent pas qu'on a affaire à des populations indigènes, les grecs pratiquant également ce genre de sépulture.

L'onomastique a été prise comme argument par les partisans indigénsites : noms scythes donc beaucoup de schytes. Mais si on regarde les choses de plus près, on a une trentaine de noms scythiques alors qu'on estime la population à environ 5000 personnes, auxquelles il faut ajouter 5000 habitants, voire plus, de la chôra immédiate.

Les Scythes étaient donc sans doute minoritaire dans ce qui est une colonie grecque : on ne peut pas en imaginer une colonie grecque avec une majorité de non-Grecs.


E) Les catégories sociaux-économiques présentes à Olbia :
Là encore, le marqueur peut être les tombes : on en trouve des très riches, type mausolées, mais aussi des tombes très modestes.

Ceci va dans le sens d'une société hétérogène.


Conclusion :
La région du nord Égée et de la mer Noire ont intéressé les Grecs, d'abord d'Ionie (Milet), mais pas seulement, avec les Athéniens ensuite.

Les grandes questions à se poser sont celles des moyens d'accès à ces zones.

Autre question, celle des rapports avec les populations locales : Thraces, Scythes, Colchidiens.

Et puis, quelles sont les activités des colons grecs.


Prenons en compte les aléas historiques, soit les mouvement migratoires, pas seulement l'invasion des Perses mais aussi les mouvements des Scythes ou des Thraces, pour essayer d'évaluer les chances de succès de ces colonies, qui ne se répartissent pas également tout autour de la mer Noire.
Yüklə 173,64 Kb.

Dostları ilə paylaş:
1   ...   4   5   6   7   8   9   10   11   12




Verilənlər bazası müəlliflik hüququ ilə müdafiə olunur ©genderi.org 2024
rəhbərliyinə müraciət

    Ana səhifə